NAMIBIE 2008 - Présentation

Publié le par Globe Trotter


      L'objectif de ce séjour (23-oct au 13-nov.) était de rejoindre un petit groupe de scientifiques basé dans une région de Namibie pour les aider dans leurs différentes recherches.
       Ces scientifiques ont pour objet d'étude les lions, les guépards et les léopards ainsi que leurs intéractions avec la population humaine locale.
       Leur site d'étude se trouve dans le nord-ouest du pays, la région de Caprivi. Cette région présente la même étonnante mégafaune africaine que les parc nationaux de l'Okavango ou de Chobe mais sans l'afflux touristique. De fait, elle est pratiquement inexplorée et mal cartographiée.
       Le travail au cours de cette expédition fut de traquer, capturer et déplacer les  lions, guépards et léopards (sains et saufs bien entendu) pour atténuer les conflits humain-prédateur. Nous devions également comptabiliser leurs proies sur un territoire donné permettant ainsi de connaître les migrations, et donc de mieux connaître les déplacements des prédateurs. Des rencontres avec la population locale nous ont appris comment les prédateurs et les humains cohabités. Une dernière mission consistait à cartographier la région (vaste travail vue la taille de la zone).
       Toute cette expédition est géré par un organisme anglais : Biosphere


La Namibie ?! C'est où ?

Info en passant : la Namibie compte seulement 2 millions d'habitants pour un territoire grand comme 1.5 fois la France.






Le camp de base :

Au milieu du bush, quelques huttes fabriquées avec les matériaux locaux. Rudimentaire mais confortable quand même.

Ci-après, la hutte de vie

Au premier plan, le feu de camp indispensable à notre survie dans ce milieu hostile. Et oui !! sans feu, comment faire cuire la viande d'antilope ...

Ici, ma cabane ...

Là, le cuistot ...


Les différentes activités :

             Le " Vehicule Game Count " : sur un parcours prédéfini, des observateurs sur le toit du véhicule identifient et comptabilisent les animaux observés dans un rayon de 250m.



             Le " Foot Game Count " : cette fois-ci, le comptage se fait à pied au milieu du bush et il faut en plus repérer les empreintes des prédateurs étudiés.


Pour info, c'est l'empreinte d'un léopard femelle, pour ceux qui n'auraient pas reconnu 


             " Community Survey " : questionnaire posé à la population pour identifier et recenser les problèmes liés aux prédateurs, mais aussi comment elle se protége des quelques attaques sur les troupeaux.
Au milieu, Macundo, notre traducteur.

Cherchez l'intrus ...







        La télémétrie : les colliers placés sur les félins capturés émettent des signaux sur une fréquence donnée que le rateau permet de capter et ainsi repérer la direction de l'animal. Nous pouvons connaître les déplacements des prédateurs.




             La dernière activité est la traque de nuit. En sillonant le bush à bord du 4x4, le faisceau lumineux d'un projecteur balayant la brousse permet de repérer le reflet des yeux des animaux.
             Malheureusement, nous n'avons pas eu la chance de faire usage de la seule arme de l'organisation  pour capturer un animal.

Voilà à quoi nous aurions pu assister lors d'une capture ...

             Sans aucun doute, la mission la plus stimulante, la plus sensationnelle, la plus excitante.
            Rien de plus mémorable qu'une nuit à la belle étoile, au milieu de la savane, avec au loin le rugissement du lion, le rire des hyènes, le cris des impalas et la quiétude des éléphants s'abreuvant à la rivière. Mais aussi, rien de plus dangeureux qu'une nuit à la belle étoile lorsque les scorpions et les serpents nous rendent visite
, attirés par la chaleur du feu de camp.




      Et les imprévus :

Qui fait le malin  ... finit dans la rivière ...  (vieux proverbe namibien)






Maintenant, direction vers les animaux

Publié dans Voyage

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